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Entrevue avec Katia Bricka, auteure de La recette parfaite – Mealprep végane

Katia Bricka, fondatrice du blogue La recette parfaite, publie son premier livre de recettes. Cette jeune professionnelle est devenue végétalienne il y a quelques années et c’est lors de cette douce transition qu’elle s’est découvert une véritable passion pour l’alimentation. Dans son premier livre intitulé La recette parfaite – Mealprep végane, Katia propose des recettes végétaliennes en mode mealprep : des plats savoureux à cuisiner à l’avance.

Pourquoi t’es-tu lancée dans la création du blogue La recette parfaite ?
Katia Bricka : Je suis 100 % végétalienne depuis quelques années. En octobre 2018, j’ai décidé de créer mon propre blogue afin de partager ma passion grandissante pour l’alimentation végétale. Je créais de plus en plus de recettes et je trouvais pertinent de les partager avec ceux qui, comme moi, étaient adeptes de plats végétaliens. Mes recettes sont simples et faciles à préparer contrairement aux préparations bien souvent décourageantes que l’on peut trouver sur Internet.

Quelles sont tes motivations pour adopter un mode de vie végane ? 
K.B. : Au départ, c’était d’un point de vue éthique et pour cesser toute souffrance animale. Avec le temps, les raisons environnementales sont également devenues très présentes dans mon choix d’être végane.

Pourquoi ce livre La recette parfaite – Mealprep végane ?
K.B. : Pour mon premier livre, j’avais envie de mettre l’accent sur la mealprep, car c’est un outil indispensable qui fait partie de mon quotidien. Je cuisine souvent plusieurs plats à l’avance, ce qui me fait gagner un temps fou. Au fil du temps, j’ai approfondi mes techniques et trouvé plein d’astuces que je voulais partager. Ce livre contient non seulement 14 recettes de base et 80 recettes véganes pour les trois repas principaux de la journée et les collations, mais aussi tous mes trucs de mealprep.

Les recettes dans ton livre sont-elles les mêmes que sur ton blogue ?
K.B. : Il y a quelques classiques incontournables, comme la recette la plus populaire de mon blogue : le fameux tofu parfait – je ne pouvais pas ne pas la mettre. Selon mon chum, c’est la meilleure façon de manger du tofu ! Mais 90 % des recettes du livre sont inédites.

Qu’est-ce qui t’inspire dans la création de recettes ? 
K.B. : Peu de gens le savent, mais je suis née en France et la cuisine méditerranéenne fait partie de mes souvenirs d’enfance. Ma grand-mère m’a transmis non seulement l’amour pour l’huile d’olive, mais aussi le plaisir de cuisiner. Je recherche toujours la simplicité lorsque je crée des recettes. Je veux que ce soit rapide tout en étant délicieux ! Je m’inspire de certaines recettes que ma mamie nous cuisinait quand j’étais jeune, de plats de certains restaurants et de mets populaires que je m’amuse à végétaliser.

Quelle est la recette de ton livre dont tu es la plus fière et pourquoi ?
K.B. : C’est difficile de devoir choisir une seule recette. Je dirais mon pain d’avoine et d’épeautre pour le petit-déjeuner. Je voulais créer une recette de pain simple, mais délicieuse. Ce n’est qu’après de très nombreuses tentatives que je suis arrivée à un résultat parfait !

Quel est ton truc mealprep n° 1 ?
K.B. : L’organisation est assurément la clé, et cela passe par plusieurs étapes, comme faire le tour de son garde-manger et préparer une liste d’épicerie en fonction des recettes choisies et des aliments qui sont déjà dans notre cuisine. Une section du livre est d’ailleurs consacrée à mes conseils de planification !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Entrevue avec Roxanne Papineau, auteure du livre Savoir quoi manger – Santé rénale – 21 jours de menus

Roxanne Papineau est nutritionniste clinicienne en néphrologie à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ). Elle cumule plus de 15 ans d’expertise dans le suivi nutritionnel des patients atteints de maladies rénales. À l’occasion de la sortie de son livre Savoir quoi manger – Santé Rénale – 21 jours de menus, on lui a posé quelques questions.

D’où vient votre intérêt pour l’alimentation et plus particulièrement dans le cadre des maladies rénales ? 
Roxanne Papineau : Dès l’adolescence, je collectionnais les livres de recettes et j’hésitais entre devenir chef cuisinière ou faire ma médecine. J’ai finalement choisi d’aller à l’université en nutrition car c’était pour moi le meilleur des deux mondes : la santé par l’alimentation. À ma sortie de l’université, j’ai tout de suite été plongée dans le monde des maladies rénales à mon travail, puis quelques années plus tard, ma sœur ainée a été diagnostiquée avec une insuffisance rénale évolutive.  Je suis ainsi dévouée aux maladies rénales depuis maintenant 15 ans.

Pourquoi l’alimentation est-elle importante pour la santé rénale ?
R. P. : Tout ce que l’on mange ou boit doit ultimement être filtré par les reins donc une saine alimentation peut aider à préserver une bonne santé rénale. A l’inverse, en cas de maladies rénales, une alimentation adaptée est importante pour ralentir, voire stabiliser son évolution, en plus d’en limiter les complications.

Vous êtes nutritionniste en néphrologie, présidente du Regroupement des nutritionnistes en néphrologie du Québec et membre du comité scientifique de D.E.V.E.N.I.R., qui vise à optimiser les soins aux patients atteints d’insuffisance rénale chronique. Vous participez également au comité d’experts en santé rénale associé au ministère de la Santé, et vous êtes bénévole pour la Fondation canadienne du rein. Pourquoi avoir décidé, en plus, d’écrire ce livre ?
R. P. : Plusieurs personnes atteintes ou prédisposées aux maladies rénales n’ont pas accès facilement à une nutritionniste spécialisée en néphrologie, en particulier dans les stades précoces. De plus, les informations sur la nutrition rénale qui circulent sur internet sont souvent désuètes ou contradictoires. Je voulais sensibiliser la population et offrir un guide contenant des informations fiables et pratiques aux personnes qui se sentent parfois perdues.

À qui s’adresse principalement cet ouvrage ?
R. P. : Au moins un canadien sur dix serait atteint d’insuffisance rénale, souvent sans le savoir, ce qui représente une augmentation de 60% dans les dix dernières années. Ce livre s’adresse à la fois aux individus souffrant de maladies rénales ou ayant des facteurs de risque d’en développer comme de l’hypertension, du diabète, des maladies cardiovasculaires ou des antécédents familiaux de maladies rénales.

En ce qui concerne la protection rénale, y a-t-il des interdits alimentaires ? Le régime à suivre est-il restrictif ou compliqué à suivre ?
R. P. : En tant que nutritionniste, je n’aime pas le mot interdit car tout est une question de portion et de modération. Pour une bonne santé rénale, il s’avère surtout essentiel de limiter la consommation de protéines animales et les aliments transformés riches en sel et en additifs. Ce livre permet de simplifier l’alimentation rénale avec des informations claires et des recommandations concrètes.

Quelles sont les différences entre une bonne alimentation équilibrée pour tout un chacun et un régime alimentaire protecteur des reins ?
R. P. : Les recommandations données dans cet ouvrage s’inspirent fortement de l’alimentation méditerranéenne, laquelle est un modèle d’alimentation équilibrée, qui inclus des produits peu transformés et beaucoup de végétaux. Aucun groupe d’aliments n’est exclu de l’alimentation en santé rénale, mais l’équilibre entre ceux-ci est essentiel.

Vos recommandations nutritionnelles peuvent-elles être suivies par toute la famille ?
R. P. : L’assiette santé rénale est tout à fait compatible avec les recommandations du nouveau Guide alimentaire canadien. De plus, les apports recommandés pour une bonne santé rénale sont les mêmes que pour la population en bonne santé. La plupart des gens consomment beaucoup plus de sel et de protéines que leurs besoins réels. Comme il y a peu de signaux d’alarme dans les premiers stades des maladies rénales, la prévention est de mise.

En suivant le régime proposé, les résultats sont-ils visibles au bout de 21 jours ?
R. P. : Une réduction des apports alimentaires en sel et en protéines peut améliorer en quelques jours seulement la pression artérielle et la protéinurie, deux facteurs de risque de progression des maladies rénales. Toutefois, les changements alimentaires doivent être envisagés sur le long terme si on souhaite des effets protecteurs durables.

Préférez-vous le sucré, le salé ou le sucré-salé ? Parmi les recettes du livre, avez-vous un coup de cœur ?
R. P. : Je suis assurément de type sucré-salé, d’autant plus que mon péché mignon est le chocolat à la fleur de sel. Dans ce livre, ma recette coup de cœur est celle de tacos au tempeh qui est selon moi la meilleure façon de découvrir cette protéine végétale. C’est une recette simple, facile et savoureuse.

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Entrevue avec Lisanne Rhéaume, auteure du Guide des aidants

Sept ans de réflexion auront mené à l’écriture du Guide des aidants par l’ergothérapeute Lisanne Rhéaume. Nous lui avons posé quelques questions sur cet ouvrage utile et très actuel attendu pour le 23 septembre.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir ergothérapeute ?
Lisanne Rhéaume : Jeune adulte, je cherchais une profession qui me permettrait d’aider les autres. J’étais intéressée par le domaine de la santé. Cependant, je ne voulais pas travailler de nuit. C’est alors que j’ai découvert l’ergothérapie. Je n’avais aucune idée de ce que c’était; c’est d’ailleurs un secteur d’activité encore méconnu aujourd’hui. Il y avait de bons débouchés en ergothérapie, donc j’ai décidé de m’inscrire à un programme de formation, et j’ai été admise !

Pourquoi avoir écrit le Guide des aidants ?
L. R. : Lorsque j’étais à l’université, nous avions accès à des livres majoritairement écrits en anglais. Je m’en suis plainte auprès de la directrice du programme qui m’a répondu : « Si tu veux des livres en français, tu n’as qu’à en écrire ! » Bien des années plus tard, alors que j’avais accumulé beaucoup d’expérience sur le terrain, sa réponse trottait toujours dans ma tête. J’ai alors décidé de me mettre à l’ouvrage et sept ans plus tard, mon savoir est devenu accessible, en français, à tous ceux qui s’intéressent aux enjeux relatifs au maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie.

Vous dites que ce livre est celui auquel vous auriez aimé avoir accès au début de votre carrière d’ergothérapeute. Pourquoi ?
L.R. :
En début de carrière, il est difficile de savoir comment passer de la théorie à la pratique, comment s’y prendre, quoi faire concrètement et par où commencer. Mon manque d’expérience en soutien à domicile aurait été beaucoup moins stressant si j’avais eu accès à ce genre de livre, je veux dire un guide qui contient des solutions pratiques applicables dans la vraie vie et de nombreux exemples pour faciliter la compréhension des principes fondamentaux et des stratégies compensatoires. En écrivant cet ouvrage, je me revoyais dans mes premières interventions et j’imaginais combien cela doit être d’autant plus difficile quand on est un proche aidant sans aucune formation !

À qui est-il destiné ?
L.R. : Je l’ai écrit pour :
– les proches aidants qui sont confrontés à la perte d’autonomie d’un de leur proche, afin qu’ils sachent quoi faire et qu’ils se sentent moins seuls, moins démunis. C’est très utile d’avoir des réponses, des conseils, des idées accessibles sur sa table de salon, surtout compte tenu des délais d’attente pour obtenir l’aide d’un professionnel de la santé et des services sociaux;
– les étudiants et les professionnels de la santé en début de carrière qui interviennent auprès des personnes en perte d’autonomie, afin qu’ils aient accès à un livre de référence pratique pour les guider;
– les professionnels de la santé expérimentés qui ont besoin d’élargir leur champ de compétence, afin de mieux contribuer à l’autonomisation des personnes âgées ou handicapées;
– les intervenants des organismes communautaires et les fournisseurs de services qui côtoient cette clientèle et qui sont appelés à les conseiller;
– les leaders de notre société, afin qu’ils élargissent leur vision du soutien aux personnes en perte d’autonomie et qu’ils prennent des décisions éclairées quant aux besoins de cette population.

Peut-on réellement retrouver une bonne qualité de vie avec les solutions que vous proposez ?
L. R. :
Ça dépend de ce que vous entendez par « qualité de vie ». Si vous voulez dire « participer à des activités plaisantes d’une manière différente, pouvoir sortir de la maison, avoir quelque chose à faire de ses journées, avoir des occasions d’éprouver du plaisir, être plus à l’aise dans sa vie de tous les jours, mieux dépenser son énergie, forcer moins, se déplacer plus loin, etc. », je crois vraiment que les stratégies proposées améliorent la qualité de vie des personnes en perte d’autonomie et celle de leurs proches aidants.

Que pensez-vous des centres d’hébergement et de soins de longue durée pour personnes âgées ?
L. R. :
Ils sont absolument essentiels pour les personnes qui n’ont pas les ressources à domicile pour compenser une perte d’autonomie sévère. Cela dit, ce type d’établissement n’aura plus sa raison d’être le jour où chaque individu de notre société aura accès à l’aide dont il a besoin à domicile, peu importe la sévérité de sa perte d’autonomie. Malheureusement, je ne pense pas voir cela de mon vivant !

Selon vous, quelles vont être les retombées de la crise sanitaire dans les centres d’hébergement pour personnes âgées survenue lors de la pandémie ?
L. R. :
Je pense que cette crise a sensibilisé nos gouvernements et l’ensemble de la population aux inconvénients relatifs au regroupement dans un même lieu de dizaines de personnes en perte d’autonomie et ayant une santé fragile. Cette sensibilisation permettra à tout le monde de mieux comprendre les avantages relatifs au maintien à domicile de ces personnes.

Pensez-vous que le maintien à domicile sera désormais privilégié, alors que depuis quelques décennies les centres étaient des options d’hébergement valorisées ?
L. R. :
Absolument ! Avec le vieillissement rapide de la population, il sera impossible d’avoir de la place pour héberger toutes les personnes âgées ou en perte d’autonomie dans des milieux leur étant destinés. Les longues listes d’attente pour y accéder le prouvent déjà ! Notre société n’a pas d’autres choix que de développer les soins à domicile et les outils pour soutenir toutes ces personnes ayant besoin d’aide pour prévenir ou compenser des incapacités physiques ou mentales. J’y contribue par l’intermédiaire de ce guide !

Le Guide des aidants sera disponible dès le 23 septembre.

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Entrevue avec Gilles Bergeron, auteur de Cerveaux actifs — Le grand livre

Cerveaux actifs — Le grand livre est le nouveau livre-jeux des Éditions Bravo! Ce tout nouveau concept stimulant et amusant pour entretenir les facultés cérébrales a été créé par Gilles Bergeron, Ph. D., spécialiste de la psychologie cognitive. Nous lui avons posé quelques questions.

Pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre vie professionnelle ?
Gilles Bergeron : J’ai d’abord fait une formation poussée en psychologie cognitive (une branche de la psychologie qui étudie les processus mentaux tels que la perception, la mémoire et l’apprentissage), ce qui m’a amené à enseigner et à faire de la recherche appliquée, surtout dans les environnements informatisés de formation. Mais je suis aussi un passionné de jeux. J’éprouve beaucoup de satisfaction à concevoir et à parfaire des jeux de toutes sortes –surtout des remue-méninges et des jeux éducatifs.

Il y a quelques années, avec votre conjointe Lise Harbec, vous avez mis au point le programme d’ateliers Cerveaux actifs. En quoi cela consiste-t-il ?
G. B. : C’est un programme de stimulation cognitive destiné aux personnes de 55 ans et plus qui se préoccupent de la santé de leur cerveau et qui prennent au moins un certain plaisir à faire travailler leurs neurones. Le programme comprend 10 ateliers d’une demi-journée au cours desquels on propose une grande variété d’activités (surtout des jeux et des exercices remue-méninges) dans un contexte ludique et convivial. Nous offrons également des ateliers-conférence pour les groupes qui ne souhaitent qu’une seule rencontre plutôt qu’une série d’ateliers.

Est-il vraiment possible de stimuler notre matière grise et d’entretenir nos facultés mentales ?
G. B. : Il n’y a malheureusement aucune méthode simple pour entretenir nos facultés mentales ou prévenir les pertes cognitives, surtout lorsque nous avançons en âge, mais il est bien démontré que garder son cerveau actif est un bon moyen de le maintenir en santé, surtout si on le fait en s’amusant.

Pourquoi avez-vous décidé de publier le livre Cerveaux actifs?
G. B. : Au départ, j’avais préparé une collection de jeux pour les besoins des ateliers, mais je trouvais dommage que celle-ci ne soit pas accessible à un plus vaste public. Je suis heureux d’avoir trouvé chez Bravo! une équipe qui m’a aidé à éditer et à présenter les jeux de façon professionnelle, ce qui m’a incité à enrichir et à diversifier davantage la collection.

Qu’est-ce qui distingue cet ouvrage des autres livres-jeux ?
G. B. : C’est assurément la variété. On y trouve au moins 40 types de jeux différents qui portent sur des contenus qui sont également diversifiés et qui sollicitent des fonctions très variées : l’observation, la logique, la concentration, l’orientation spatiale, etc. Mentionnons également les capsules d’information qui déboulonnent certains mythes à propos du cerveau et qui abordent les fonctions cognitives de façon vulgarisée et imagée. Je ne me considère pas comme un spécialiste de la psychologie qui propose des jeux, mais plutôt comme un concepteur de jeux qui partage ses connaissances en sciences cognitives et qui met celles-ci à profit pour enrichir les jeux.

Quel est votre exercice préféré et pourquoi ?
G. B. : C’est difficile d’en choisir un en particulier, mais je privilégie particulièrement les jeux et les exercices qui demandent d’élaborer ses propres méthodes et ses propres stratégies pour arriver à la solution, ou qui permettent de découvrir la solution de façon progressive. Par exemple, le jeu appelé Triplets demande de trouver, parmi un ensemble d’illustrations, la seule qui ne peut pas être regroupée avec deux autres pour former un triplet (outils, vêtements, jouets, etc.). C’est un jeu relativement facile qui porte sur un contenu familier, mais pour trouver la solution, il faut procéder par élimination en trouvant tous les triplets. Un autre type de jeu qui me plaît beaucoup est celui qui demande de trouver un lien entre le sens propre et le sens figuré d’un mot. Par exemple, on peut dire que la fraise est le fruit qu’on n’aime pas voir dans la main du dentiste.

Le livre s’adresse-t-il à un groupe d’âge en particulier ?
G. B. : Non, je suis certain que toute personne âgée de 7 à 107 ans qui souhaite entretenir son cerveau peut y trouver son compte, surtout si elle aime jouer.

Avez-vous un secret ou une anecdote à nous raconter au sujet du cerveau humain ?
G. B. : J’aime beaucoup illustrer comment le cerveau est soumis à des « illusions cognitives », comme l’œil est soumis à des illusions visuelles. Souvent, le cerveau doit traiter rapidement un nombre considérable d’informations et il doit alors prendre des raccourcis, ce qui l’amène à faire des erreurs. Par exemple, complétez la phrase suivante : « La mère de Paul a trois enfants : Cric, Crac et … ? » (Réponse : Paul.)

En conclusion, est-il vrai qu’on n’utilise que 10 % de notre cerveau ?
G. B. : Non, c’est un mythe qui a pris naissance il y a plus de 100 ans et qui perdure bien que toutes les preuves scientifiques montrent le contraire. Le cerveau est impliqué dans toutes les tâches que nous exécutons, même les plus banales, et les diverses parties du cerveau sont constamment actives et en interaction les unes avec les autres.

Cerveaux actifs — Le grand livre est vendu en librairie depuis le 19 février 2020.